Objectifs

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L’événement qui s’est tenu du 22 au 24 novembre 2013, à l’UQÀM, a réuni au moins 200 acteurs du milieu philosophique québécois. Il s’agit d’un rapprochement sans précédent entre nos « deux solitudes » philosophiques. L’événement a ainsi contribué à créer un premier savoir collectif sur ce que nous sommes. Il aurait été impossible d’y arriver sans une mobilisation massive du milieu philosophique, et c’est pourquoi nous tenons à remercier toutes les personnes présentes pour avoir fait de cet événement une telle réussite.

Organiser un état des lieux de la philosophie visait à penser ensemble les institutions liées à la philosophie au Québec. Professeurs(es), étudiants(es), regroupements, médias, tous les acteurs et actrices de la philosophie québécoise se sont réunis pour à cette vaste réflexion. Au début de ce projet, nous affirmions que les philosophes réfléchissent trop peu sur leurs propres institutions. La mobilisation sans précédent lors de l’état des lieux, ainsi que la qualité des délibérations, marque une rupture avec cet état de fait.

C’est pourquoi notre engagement ne s’arrête pas là. Dans les prochains mois, nous poursuivons les efforts pour consolider ce savoir collectif. Ce savoir nous permettra d’améliorer nos méthodes et pratiques, que ce soit notre façon de collaborer avec d’autres disciplines, d’enseigner ou de mettre en valeur la philosophie en société. En connaissant mieux l’état de la philosophie au Québec, nous pouvons utiliser ses forces de manière à consolider nos acquis et à développer les réseaux qui existent déjà.

Le comité de l’état des lieux préconise la rédaction d’un ouvrage collectif. Cet ouvrage réunira les réflexions lancées lors des ateliers et conférences engagées lors de l’état des lieux.

Concrètement, nous souhaitons approfondir notre compréhension des thèmes suivants:
– L’évolution des institutions philosophiques depuis le rapport Parent.
– La philosophie et l’enseignement: le nombre d’étudiants(es) par classe, la charge d’enseignement, les évaluations, le passage du cégep à l’université, etc.
– La situation de l’emploi pour les philosophes québécois(es).
– Les questions de justice sociale: la place des femmes en philosophie, l’accessibilité et l’aide financière aux études.
– État de nos bases, nos forces et nos réseaux dans le milieu de l’éducation au Québec.
– Philosophie et interdisciplinarité: comment collaborer avec les autres disciplines?
– La diffusion de la philosophie (l’édition, les revues et magazines, les évènements ouverts au public,etc.)

N’hésitez pas à nous écrire pour toute question.